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La Banque centrale européenne (BCE) vient de publier un sondage portant sur « le point de vue des consommateurs envers une monnaie numérique de banque centrale » (ou MNBC). Et autant dire tout de suite que les résultats montrent que les Peuples européens sont beaucoup moins pressés et intéressés par un euro numérique que ne le sont les banquiers supranationaux de l'UE.
L'étude porte sur un total de 19 000 personnes réparties dans 11 pays de la zone euro. Et elle montre donc que les européens ne sont pas convaincus par les avantages annoncés d'un euro numérique.
Ainsi, lorsqu'on a demandé à ces citoyens européens comment ils répartiraient 10 000 euros entre différents actifs, leur préférence va clairement aux espèces, aux comptes courants et aux comptes d'épargne. Pire encore pour la BCE, 55% des sondés ne veulent pas adopter cette MNBC pour leurs paiements quotidiens. | | | | | | | | |
Comme le rappelle une récente analyse, dès 2017, l'Estonie a été l'un des premiers pays de l'Union européenne à introduire un processus de licence pour les entreprises cryptos. À l'époque, obtenir une licence était relativement simple et rapide, sans exigence de présence physique, de capital social ou de systèmes AML/KYC robustes.
Cependant, avec l'adoption de nouvelles réglementations similaires à MiCA en 2019, la majorité des entreprises licenciées n'ont pas pu se conformer aux nouvelles normes et ont perdu leur licence. Aujourd'hui, l'Estonie ne compte plus qu'une quarantaine d'entreprises cryptos licenciées.
Ce scénario pourrait bien se répéter à l'échelle de l'UE entière, compromettant gravement les innovations cryptos en Europe. Dans des pays comme la Pologne et la République tchèque, où les exigences de licence étaient jusqu'ici légères, de nombreuses entreprises pourraient ne pas réussir à se conformer aux très complexes règles de MiCA. Ainsi, en reprenant le cas de l'Estonie, 75% des acteurs cryptos (les plus modestes) pourraient succomber ou partir. | | | | | | | Cryptomonnaies : les traders se prépareraient-ils à acheter ?
Certaines données permettent de mesurer l'activité – ou l'inertie – des investisseurs. Et c'est par exemple le cas des mouvements enregistrés sur le marché des stablecoins, réputés pour être un refuge de traders en embuscade.
Un état des lieux que vient de réaliser la structure d'analyse Santiment. Et, de toute évidence, le leader du marché USDT enregistre une hausse significative de son activité. Cela alors même que le marché crypto est toujours en état de panique avancée.
En effet, l'activité on-chain de l'USDT vient d'atteindre un sommet sur les six derniers mois. Avec plus de 143 000 portefeuilles enregistrés en train d'effectuer des transferts le 11 mars dernier. Cette augmentation pourrait indiquer que les traders se préparent à revenir sur le marché. C'est en tout cas l'analyse partagée par Santiment. Car « cette pression d'achat accrue contribue à la reprise des prix des cryptomonnaies ». | | | | | | | | |
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