Aujourd’hui, nous sommes le samedi 01 février 2025 et comme chaque jour du mardi au samedi, on vous résume les actualités des dernières 24h qu’il ne fallait pas manquer !
Mais tout de suite…
Un coup d’œil rapide sur le marché pour prendre…
Condamné à 25 ans de prison pour fraude dans l’affaire FTX, Sam Bankman-Fried pourrait-il bénéficier d’une grâce présidentielle ? Ses parents explorent activement cette option en consultant des avocats et des proches de Donald Trump. Leur espoir repose sur la clémence que l’ex-président a déjà accordée à des figures controversées comme Ross Ulbricht (Silk Road). Cependant, la situation de SBF est bien plus délicate : il est accusé d’avoir détourné des milliards de dollars de fonds d’investisseurs, ce qui en fait un symbole de la chute brutale de l’industrie crypto en 2022. Si Trump décidait de lui accorder une grâce, cela pourrait diviser la communauté crypto et relancer les débats sur l’impunité des élites économiques. 🔗 Lire l’article complet
Les régulations européennes poussent Crypto.com et Coinbase à retirer l’USDT de leurs plateformes afin de se conformer au cadre MiCA. Ce mouvement, jugé précipité par Tether, pourrait perturber le marché européen et créer une situation chaotique pour les investisseurs. Tether rappelle que le marché des stablecoins en USD est peu utilisé en Europe, contrairement aux marchés émergents où l’USDT joue un rôle clé. En parallèle, Tether travaille sur Hadron, un projet visant à rendre l’USDT conforme aux exigences européennes. L’ESMA (régulateur européen des marchés financiers) a donné jusqu’à mars 2025 aux plateformes pour retirer les stablecoins non conformes, laissant entrevoir d’autres turbulences à venir. 🔗 Lire l’article complet
Christine Lagarde, présidente de la BCE, a réaffirmé son opposition catégorique à l’inclusion du Bitcoin dans les réserves des banques centrales. Selon elle, le BTC ne remplit aucun des critères de liquidité, de sécurité et de stabilité exigés pour une réserve monétaire fiable. Cette position contraste avec celle de la Banque nationale tchèque, qui explore de nouvelles classes d’actifs, y compris potentiellement le Bitcoin. Ce rejet illustre la fracture entre une approche conservatrice du système financier et une vision plus ouverte aux transformations monétaires. Tandis que des institutions comme MicroStrategy accumulent du BTC, la BCE campe sur une ligne dure, rejetant tout rapprochement entre crypto et politique monétaire européenne. 🔗 Lire l’article complet
Un recours collectif a été déposé contre Pump.fun, une plateforme spécialisée dans la création de memecoins sur la blockchain Solana. La plainte, initiée par Diego Aguilar, accuse Pump.fun d’avoir vendu des titres non enregistrés et d’avoir mis en place des schémas de type pump-and-dump, ayant généré près de 500 millions de dollars en frais. Selon les plaignants, la plateforme utilisait des techniques marketing agressives pour inciter les investisseurs à acheter des tokens volatils, souvent sans aucune utilité réelle. En décembre 2024, la FCA britannique avait déjà interdit Pump.fun, alertant sur des risques de fraude et manipulation de marché. Cette affaire souligne à quel point les memecoins restent un terrain glissant pour les investisseurs et pourraient bientôt faire l’objet de régulations plus strictes. 🔗 Lire l’article complet
Neo est une blockchain open-source fondée en 2014 et souvent qualifiée d’"Ethereum chinois". Son objectif principal est de numériser les actifs via la blockchain et d’intégrer une identité numérique à ses transactions pour assurer leur légalité. Neo se distingue par son approche de Smart Economy, combinant :
Actifs numériques (conversion d’actifs physiques en actifs numériques sur la blockchain).
Identité numérique (authentification multiniveaux incluant reconnaissance faciale, vocale et empreintes digitales).
Smart Contracts (exécution automatique d’accords sans intermédiaire).
Neo repose sur un mécanisme de consensus appelé Delegated Byzantine Fault Tolerance (dBFT), assurant rapidité et sécurité des transactions.
Le NEO est la cryptomonnaie native du réseau. Il ne peut pas être fractionné et fonctionne principalement comme un token de gouvernance utilisé pour valider les transactions et les décisions du réseau.
Neo dispose également du GAS, un autre token qui sert à payer les frais de transactions et à exécuter les smart contracts sur la blockchain.
La distribution initiale a eu lieu via deux levées de fonds :
2015 : 17,5 millions de NEO vendus pour 550 000 $.
2016 : 22,5 millions de NEO vendus pour 4,5 millions $.
Avantages pour les détenteurs de cette crypto-monnaie et utilisations
Gouvernance du réseau : Participation aux décisions via le staking.
Génération de GAS : Les détenteurs de NEO reçoivent automatiquement des tokens GAS en guise de récompense.
Développement d’applications décentralisées (dApps) sur l’écosystème Neo.
Interopérabilité avec d’autres blockchains via le protocole NeoX.
Prix actuel : 14,67 €
Variation sur 24h : +6,65%
Capitalisation boursière : 1,03 milliard €
Classement sur CoinMarketCap : #85
La République tchèque s’interroge sur l’intégration du Bitcoin dans ses réserves nationales, une décision qui suscite de vifs débats au sein des institutions économiques du pays.
Le gouverneur de la Banque nationale tchèque, Aleš Michl, a exprimé son intérêt pour cette cryptomonnaie, considérant son potentiel en tant qu’actif de diversification. Toutefois, le ministère des Finances, inquiet face à la volatilité du Bitcoin, s’oppose fermement à cette idée. Lors du dernier conseil du 30 janvier, la banque centrale a finalement opté pour une approche prudente, préférant explorer d’autres classes d’actifs sans mentionner explicitement Bitcoin. Malgré ce rejet temporaire, Michl reste convaincu de la pertinence d’une telle initiative, arguant que l’augmentation des réserves d’or (de 0 % à 5 %) et l’objectif de 30 % d’actions pourraient justifier une étude approfondie du Bitcoin.
Historiquement, la Tchéquie entretient un lien étroit avec Bitcoin. Le pays a accueilli le premier pool de minage, a été à l’origine du premier hardware wallet et organise l’une des plus grandes conférences Bitcoin au monde. L’industrie crypto locale voit donc cette initiative comme une suite logique de son engagement technologique. Cependant, au-delà des aspects techniques et économiques, cette réflexion s’inscrit dans une stratégie de diversification financière. La Tchéquie, bien que membre de l’Union européenne, refuse toujours d’adopter l’euro et maintient sa propre monnaie, la couronne tchèque. Face à une inflation élevée (17,5 % en 2022) et une volonté de réduire son exposition aux actifs traditionnels, le pays cherche des alternatives pour sécuriser son patrimoine financier tout en affirmant son indépendance monétaire.
Si aucune décision immédiate n’a été prise, le Bitcoin reste une option envisagée pour l’avenir. Michl souligne son absence de corrélation avec les obligations d’État, ce qui en fait un élément potentiellement intéressant pour diversifier les réserves nationales. Dans un contexte où plusieurs pays étudient la possibilité d’adopter Bitcoin comme réserve stratégique, la Tchéquie pourrait être l’un des premiers États européens à franchir le pas. Toutefois, le manque de consensus entre les institutions financières locales et les risques inhérents à cette classe d’actifs rendent cette transition incertaine. La prudence reste de mise, mais l’idée d’un trésor national en Bitcoin continue de gagner du terrain dans les cercles économiques tchèques.
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